En 2023, l’ANSSI (Agence Nationale pour la Sécurité des Systèmes d’Information) a recensé 330 000 cyberattaques réussies contre des PME. Le coût moyen d’une violation de données, pour une PME, atteint 130 000 euros. Plus que jamais, le déploiement d’un logiciel de cybersécurité est indispensable. Mais quelles fonctionnalités en exiger ?
Les cyberattaques sont de plus en plus nombreuses : elles ont accusé une croissance de +63% en 2023. Et si les attaques ciblant les collectivités ou les services hospitaliers sont les plus médiatisées, ce sont bien les entreprises qui sont les premières victimes : les TPE, PME et ETI représentent par exemple 34% des attaques par ransomware, selon le dernier Panorama de la cybermenace 2023, publié par le CERT.
En matière de cybersécurité, toutes les entreprises, sont menacées, quels que soient:
Le coût financier des attaques s’alourdit également chaque année.
Il est lié à la fois :
A noter, payer la « rançon » exigée par des hackers ne semble pas être une bonne stratégie, même si en général cela permet de récupérer immédiatement la main sur les données et les logiciels de l’entreprise, puisqu’un tiers des entreprises ayant versé une rançon a été confronté à une nouvelle attaque !
Les risques sont multiples, tant par la nature des attaques (attaques à but lucratif comme rançongiciels, espionnage stratégique et industriel, opération de déstabilisation ciblant une entreprise en raison de ses activités ou implantations mondiales...), que par les techniques utilisées.
Dans son Panorama de la cybermenace 2023, le CERT rappelle d’ailleurs que de plus en plus, ce ne sont pas directement les réseaux de l’entreprise qui sont ciblés, mais les périphériques mobiles. Un simple smartphone professionnel permettant d’accéder aux données et applications de l’entreprise (sans une sécurité suffisante) devient ainsi une menace potentielle.
Si le coût financier des attaques est croissant, l’entreprise ne doit pas négliger les coûts d’image. Une cyberattaque importante (qui désormais doit être déclarée officiellement) participera à :
Si ce coût est difficile à chiffrer, il peut être important, en débouchant sur le long terme à des pertes de clientèle par exemple.
Un logiciel de cybersécurité doit apporter une solution globale, en protégeant les données de l’entreprise, mais aussi toute son activité.
Garantir la sécurité des données est l’objectif central du logiciel de cybersécurité. Les données sont désormais au cœur de l’activité de toute entreprise, et les hackers jouent sur leur rôle stratégique, en particulier avec les ransomware.
Un logiciel de cybersécurité utilise des technologies de sécurisation et de cryptage, mais aussi de restauration des données, pour interdire la divulgation des données, mais aussi leur destruction.
Les cybermenaces visent aussi l’activité de l’entreprise, par exemple avec des attaques de type Ddos, par déni de service. Ce type d’attaque n’est pas le plus sophistiqué : il est donc facile à mettre en œuvre par les pirates informatiques, tout en étant redoutablement pénalisant puisqu’il peut bloquer un site internet et les services qu’il délivre. Le logiciel de cybersécurité détecte au plus vite de telles attaques, pour les contrer.
Le principal point faible du SI est souvent l’utilisateur, aiment à répéter les professionnels de la cybersécurité. Il est donc essentiel de sensibiliser les utilisateurs et de leur rappeler les bonnes pratiques : c’est la mission de votre partenaire informatique.
Pour une efficacité optimale, il est important de bien choisir votre logiciel de cybersécurité.
Si les missions du logiciel de cybersécurité se répartissent en trois volets (prévention, protection et détection), ces rôles clés sont couverts par différentes fonctionnalités. Parmi ces fonctionnalités, 10 restent essentielles, et doivent être proposées par votre logiciel dédié à la sécurité informatique.
Une Endpoint Protection Platform (EPP) constitue la première ligne de défense contre les menaces numériques. En 2023, les cyberattaques ont augmenté de manière significative, avec une croissance de 110 % des malwares au troisième trimestre. Voici les fonctionnalités d’une EPP pour assurer une protection complète avec un logiciel de cybersécurité :
Une des fonctionnalités majeures d’un logiciel de cybersécurité est l’ATS avec l'analyse sandbox, qui permet d'identifier et de bloquer les menaces complexes telles que les ransomwares, les attaques zero-day et les malwares persistants (APTs). En simulant un environnement sécurisé, les fichiers suspects sont exécutés et analysés pour détecter tout comportement malveillant. De plus, l'ATS offre une protection robuste contre les attaques par déni de service (DoS) et les injections de code, garantissant ainsi la continuité des opérations et la sécurité des données.
Outre ces protections, un logiciel de cybersécurité intègre un contrôle des applications pour bloquer les logiciels non autorisés et malveillants, réduisant ainsi les points d'entrée potentiels pour les cybermenaces. L'analyse du trafic réseau permet également de détecter les communications malveillantes en surveillant et en examinant les flux de données.
Ces fonctionnalités auraient sans doute permis de repousser une grande majorité des attaques subies, en 2022, par 43% des entreprises !
Le Patch Management permet d'analyser et d'identifier les vulnérabilités des systèmes d'exploitation et des applications tierces. En évaluant régulièrement les failles de sécurité, le logiciel de cybersécurité peut prioriser les correctifs nécessaires pour protéger contre les exploitations potentielles.
En automatisant ce processus, vous pouvez garantir que les correctifs sont appliqués de manière rapide et uniforme, minimisant ainsi les risques de cyberattaques. De plus, la gestion des processus de correction est complétée par des capacités de reporting détaillées, permettant aux administrateurs de suivre l'état de sécurité de l'ensemble des systèmes et de s'assurer que toutes les vulnérabilités sont efficacement résolues.
Le Full Disk Encryption (FDE) sécurise les données sensibles face aux risques de vol et d'accès non autorisé. Avec un cryptage complet du disque, toutes les données sont protégées de manière transparente pour les utilisateurs, sans impact notable sur les performances du système. De plus, un logiciel de cybersécurité performant permet une administration efficace et une récupération rapide des données.
Le contrôle des applications (Application Control) permet de restreindre l'exécution des applications sur les Endpoints Windows. Compris dans le module Prevention, il empêche les menaces de s'infiltrer dans les réseaux et d'endommager les systèmes.
Selon une étude du cabinet de conseil Statista, l’exploitation d’une vulnérabilité représente la deuxième forme la plus courante de cyberattaque (derrière le phishing). Les hackers sont de plus en plus dangereux, d’une part car ils s’organisent et s’échangent des codes et « kits » de cyberattaque via le dark web, et d’autre part car ils utilisent désormais l'intelligence artificielle pour automatiser et rendre leurs attaques toujours plus sophistiquées.
En collectant et en analysant en profondeur les données des endpoints, l’EDR, compris dans les logiciels de cybersécurité, permet d'identifier rapidement les intrusions et de réagir de manière automatisée aux incidents. De plus, il est capable de détecter et de chasser immédiatement les menaces dans les systèmes informatiques.
L'XDR (Extended Detection and Response) étend les fonctionnalités de détection des menaces d’un logiciel de cybersécurité :
Le MDR (Managed Detection and Response) offre une sécurité 24h/24 et 7j/7, gérée par des experts Bitdefender. Grâce à cette fonctionnalité, le logiciel de cybersécurité assure une surveillance continue et constante, une investigation et une gestion proactive des risques.
Pour garantir la sécurité des données, mais aussi leur confidentialité, un logiciel de cybersécurité doit permettre aux administrateurs réseaux, au sein de l’équipe SI, de configurer avec précision et souplesse les politiques qui régissent l'accès au réseau.
La formation et la sensibilisation des utilisateurs du SI restent essentiels – et peuvent être assisté par le logiciel de cybersécurité. En effet l’erreur humaine est en effet à l’origine de 38% des incidents de cybersécurité.
Rappeler les bonnes pratiques et les conduites à éviter fait donc partie des mesures clés de cybersécurité, et plus encore lorsque le télétravail est déployé : les collaborateurs travaillant à distance seraient plus susceptibles de cliquer sur des courriels malveillants (par rapport à ceux travaillant dans des bureaux), et ressentent souvent un faux sentiment de sécurité chez eux.
Une ultime spécificité du logiciel de cybersécurité doit faire l’objet d’une attention particulière : son évolutivité et la fréquence des mises à jour des protections.
Les hackers se perfectionnent, des attaques nouvelles apparaissent en permanence : le logiciel de cybersécurité doit évoluer aussi vite que les cybermenaces pour savoir toujours les contrer !