L'avènement de l'Intelligence Artificielle (IA) a transformé de nombreux aspects de notre société et de notre économie, ouvrant de nouvelles possibilités tout en soulevant des préoccupations éthiques et réglementaires. C’est au cœur de ce bouleversement de nos méthodes de travail que l'Union européenne a, et ce avant les autres entités politiques, adopté une législation concrète afin d’encadrer l'utilisation de l'IA.
Dans cet article, nous examinerons en profondeur :
L'IA est devenue omniprésente dans notre quotidien, de la gestion des données à la prise de décisions stratégiques en passant par les interactions sociales. Mais c’est avec l’arrivée de ChatGPT développé par OpenAI en novembre 2022 que l’utilisation de l’IA générative s’est très largement démocratisée, grâce notamment à son utilisation par le langage naturel. Faisant de cette technologie un outil d’interactions sociales et venant donc avec des questions éthiques inédites. C’est donc, avec cette omniprésence que vient la nécessité de réglementer son utilisation afin de garantir la sécurité, la confidentialité et l'équité pour tous les individus.
C'est dans ce contexte que l'UE a, le 13 mars dernier, élaboré sa législation sur l'IA. Cherchant à établir un cadre précis et éthique pour l'utilisation de cette technologie disruptive, ce texte de loi devrait rentrer en vigueur à partir de décembre 2026.
La législation de l'UE classe les systèmes d'IA en différentes catégories basées sur leur niveau de risque et de leur impact potentiel sur la société.
Les systèmes d'IA à haut risque, tels que ceux utilisés dans les secteurs de la santé, des transports et de la sécurité, sont soumis à une surveillance accrue et à des exigences de conformité plus strictes et restrictives dans leurs utilisations. En revanche, certains types de systèmes d'IA, comme ceux destinés à manipuler le comportement des individus de manière frauduleuse, sont tout simplement interdits.
C’est donc dans ce cadre établi des différentes IA que l’UE act a été voté, reposant sur 7 principes essentielles et immuables.
La législation de l'UE prévoit des sanctions sévères en cas de non-conformité avec les dispositions de la loi sur l'IA. Les entreprises qui enfreignent ces dispositions sont passibles de :
Ces sanctions visent à dissuader les entreprises de violer les normes éthiques et légales en matière d'IA, et à garantir le respect des droits individuels et des valeurs démocratiques de l'Union.
Septeo a, dès 2020, avec l’acquisition de SoftLaw, déjà commencé à travailler avec l’IA. Nous avons ensuite, dans la même logique d’innovation, entrepris l’année dernière un autre projet de grande envergure : le développement de notre propre lab dédié à l’IA appelé BRAIN.
Avec Brain nous avons voulu ajouter une couche d’intelligence artificielle dans nos solutions afin de vous permettre gain de temps et de productivité. Créer une IA souveraine In-House nous permet de garantir une sécurisation des données clients (leurs stockages se faisant au sein de nos propres serveurs.) De plus, étant propriétaire de notre IA générative, nous pouvons assurer nos clients d’une traçabilité, d’une lisibilité et du contrôle de notre IA.
Nous nous assurons, toujours grâce à notre IA In-House, d’une protection de vos données ainsi que celles de vos clients. Conscients de la responsabilité qui nous incombe en ce qui concerne le traitement des données sensibles dans les métiers réglementés, nous mettons tout en œuvre pour vous permettre d’avancer sereinement en sachant que vos données sont à l’abri.
En résumé, et ce grâce à une politique d’indépendance et de total contrôle sur les technologies que nous mettons à votre disposition, notre intégration de l’IA a été faite avant l’existence même de l’UE IA Act. Mais en total accord avec ses principes, partageants des valeurs éthiques communes. Une intégration rapide, intuitive et compréhensible, en gardant toujours au centre des préoccupations, le respect d’une éthique de travail et de la protection des données.